Le Pouvoir des Bannis

Notre monde est menacé… Et vous ne le saviez même pas !
Laissez-vous emporter par cette fic qui, je l'espère, aura du succès.

Le Pouvoir des Bannis

L'enfant qui traversait les murs

Cela se serait passé à l’orphelinat Ashwood. Dans le dortoir des garçons. Tout le monde dormait quand les vitres ont explosé pour laisser place à des hommes armés avec des casques.
Tous les orphelins se sont réveillés en sursaut. Un homme en cravate entra à son tour. Il avait des cheveux bruns et des yeux plus noirs que la nuit. Les enfants purent remarquer qu’il avait un petit sourire en les observant un par un. Il finit par prononcer quelques mots :
–Où est Léo Starking ?
Il ne pouvait pas être dans un dortoir à nombre pair, car dans ces dortoirs là logeaient les filles. Mais il fallait gagner du temps.
Comme personne ne répondait, l’homme fit signe à l’homme à sa gauche. Celui-ci tira dans la jambe d’un enfant d’environ 13 ans, juste en face de lui.
–Où est-il ?
Cette fois-ci, ils s’empressèrent de répondre. Dortoir 9. Et ils étaient dans le dortoir 3.
–Merci, dit l’homme d’un air satisfait.
Puis il se tourna vers ses coéquipiers.
–Vous pouvez le blesser, mais ne le tuez pas. Je m’en chargerai.
Ils acquiescèrent et le suivirent.
Léo avait entendu le coup de feu et ce n’était pas bon signe.
Il réveilla Paul, son meilleur ami. Il entreprit d’user de son pouvoir pour s’enfuir. Il prendra Paul avec lui. Il ne sera pas effrayé : il savait quel était son pouvoir. Il l’avait vu l’utiliser.
Le groupe s’arrêta juste devant la porte. Le meneur dit :
–Surtout, faîtes attention. Il a un pouvoir et il n’hésitera pas à l’utiliser.
Ils enfoncèrent la porte. Mais c’était trop tard. Léo était déjà parti. Il était maintenant dans le dortoir numéro 8. Il avait traversé le mur avec Paul.
–Retrouvez-le !
Les deux enfants de 16 ans coururent à travers les dortoirs et les murs. Du dortoir 9, ils passèrent au dortoir 4. C’est à ce moment qu’un des agresseurs ouvrit la porte et vit les deux adolescents aller au dortoir 3 en traversant le mur. Il était maintenant repéré.
Jason prit sa mitraillette et se prépara. Après avoir tiré une balle dans la jambe du garçon, il était resté sur place. Il était le bras droit de l’homme en cravate. Il gratta sa grosse barbe et vit deux garçons traverser le mur en face de lui. Il écarquilla les yeux puis braqua son arme sur eux. Ils s’arrêtèrent tout de suite. Du renfort arriva. Tous braquèrent leurs armes sur eux.
Les autres enfants du dortoir s’écartèrent. Un homme en cravate s’approcha d’eux. Il demanda :
–Lequel d’entre vous deux est Léo Starking ?
Paul regarda Léo d’un regard qui signifiait qu’il ne devait pas intervenir et lui faire confiance. Puis il s’avança.
–C’est moi.
Il espéra qu’aucun enfant ne le contredirait, mais ils étaient tous paralysés par la peur.
–Je vois… Je m’appelle Taylor Parken. Et je suis très intéressé par les gens qui ont des pouvoirs… Comme toi.
Parken sortit un pistolet et tira dans le cœur de celui qui prétendait être Léo.
Paul tomba.
–Il traversait les murs ?
–Et le reste. Il pouvait même emmener son ami avec lui.
Léo sut que c’était le moment d’agir.
Il donna un coup de poing à l’homme à sa droite et s’enfuit. Jason visa et tira.
L’enfant fonçait vers le mur. Il ne pouvait pas s’échapper. Mais à la stupéfaction de tous, il le traversa. Ce que la balle ne fit pas.
Taylor avait été trompé. Et l’adolescent lui échappait.
Ils allèrent à l’extérieur du bâtiment, le fouillèrent. Mais en vain : Léo Starking avait disparu.
–Monsieur… Que faisons-nous des témoins ? Il y en a au moins 150 !
–Et tout le monde nous a vu ?
–Oui.
–Alors dans ce cas… Vous pouvez les fusiller. Ou alors vous faîtes sauter la baraque. Il ne doit y avoir aucun témoin.
Léo courait. Qui étaient ces gens ? Que lui voulaient-ils ? Il n’avait rien fait ! En plus, ils avaient tué son meilleur ami qui s’était sacrifié…
Une explosion se fit entendre derrière lui. Il se retourna et vit une grosse boule de feu monter. Les monstres ! Ils avaient tout fait sauter !
Il fallait qu’il trouve de l’aide. Et il allait en trouver.

À suivre dans Éléments Nocifs...

Ouais, pas mal !

Le seul problème c'est peut-être que les noms des persos sont trop vite donné ( comme Jason ) mais c'est juste un petit problème !

Tout est calculé mon cher… Et ces noms là n'est pas spécialement un secret !
Dans cette fic, beaucoup de choses vont se passer mais les noms des coupables et nons-coupables, on s'en moque un peu !
Je mets la suite demain.

ok, super !

Comme j'ai un retard d'un jour, je mets 2 chapitres !

Éléments Nocifs

Lisa préparait un barbecue.
Elle avait un don et sa famille était admirative.
Mais elle n’avait pas un don juste pour le barbecue. Non, grâce à son don, elle pouvait faire d’autres choses. Car ce don était en vérité un pouvoir. Elle était capable de faire un feu de cheminée, allumer une allumette… Mais pas n’importe comment. En produisant le feu avec ses mains.
Elle pouvait d’ailleurs faire la même chose mais avec un autre élément : l’eau.
Evidemment, ses parents n’en parlaient à personne.
Tout allait bien, ce jour-ci. Pourquoi fallait-il que la voisine les surveille toujours ? Pourquoi Madame Hillie devait-elle le faire justement à ce moment précis, le moment où elle allumait le feu du barbecue ?
Mais cela dégénéra vraiment quand elle cria :
–AAAAH ! C’est Satan ! Le Diable habite en ce corps !
Elle alla vite chez elle puis ressortit, passa par dessus la haie qui séparait les deux jardins et brandit un large couteau de boucher. Elle se jeta sur Lisa qui l’esquiva. La voisine se retourna puis fonça à nouveau sur Lisa. Cette fois, une petite boule de feu apparut dans sa main. Elle la fit grossir et la lança dans le visage de Mme Hillie. Elle se roula par terre et eut un cri étouffé. Quelques secondes plus tard, son cadavre gisait, inerte.
–Qu’allons-nous faire ? demanda la mère, effrayée.
–Légitime défense ! dit Lisa en haussant les épaules.
–Ce n’est pas aussi simple, répliqua le père. Mme Hillie était vieille et les gens du village, idiots, vont se mettre de son côté en disant qu’elle n’aurait jamais attaqué personne. De plus, il sera difficile d’expliquer son état sans mentionner le pouvoir de Lisa…
Il n’y avait qu’une solution. Les cris avaient alerté les autorités. Il fallait que la famille s’en aille. Vite.
Lisa se dit que ce n’était pas la meilleure solution. Mais tout le monde paniquait et elle n’y pouvait rien.
Elle imaginait les gros titre du lendemain : UNE JEUNE FILLE MEURTRIÈRE À 14 ANS.
Un quart d’heure plus tard, ils étaient partis. La police était venue mais ils avaient caché le corps. À l’heure qu’il est, quelqu’un a dû finir par regarder dans leur acacia et découvert Mme Hillie. D’ailleurs, une sirène de police se fit entendre derrière eux.
–Fonce !
Le père de Lisa appuya sur la pédale d’accélérateur. Ils débouchèrent sur une route en hauteur : un virage raté et ils tombaient dans le vide.
Deux motards arrivèrent à leur niveau.
–Arrêtez la voiture ! Tout de suite !
Lisa leur lança une grosse masse d’eau dans la figure. Il furent déséquilibrés et tombèrent.
–Bien joué !
Cette fois, un camion apparut. Ils foncèrent de plus belle.
Bizarrement, le camion ne cherchait pas à les dépasser pour les arrêter. Non, au contraire, il les poussait. Et l’inévitable se produisit : ils ratèrent le virage.
Jason Arcand sortit du camion. Après la défaite de lui et son patron contre Léo Starking, Parken était allé pourchasser un autre enfant doté d’un pouvoir, et avait ordonné à Jason de faire de même. Jason leva la main et la mit au niveau de son épaule. Il força. Il aimerait tant contrôler le pouvoir de cette fille. Mais non. Ça ne marchait pas. Et il était sûr d’une chose : elle n’était pas morte.
Lisa sortit de la voiture. Elle avait utilisé son pouvoir pour que la voiture n’explose pas, mais elle n’avait pu que se sauver, elle. Ses parents étaient morts. Elle pleura.
Au loin, un homme en blouson et avec des lunettes noires s’approcha d’elle. Un policier ? Non, il aurait un uniforme.
–Qui êtes-vous ?
–Mon nom est Jason Arcand. Dans quel état sont tes parents ?
–Eh bien…
Lisa replongea dans ses sanglots.
–Ecoute, je… Je suis prêt à t’aider, proposa Arcand. Je t’emmène dans mon camion et tu viens chez moi. Sinon, les flics vont venir te prendre. Et tu risques gros.
–Je…
Lisa regarda encore une fois ses parents. C’était sa seule chance. Et si elle ne la saisissait pas, alors tout ça n’aurait servi à rien.
–J’arrive.
–Monte dans le camion, j’arrive.
Lisa courut vers le camion. Pendant ce temps, Jason dessina sur un petit papier et le mit près de la voiture.

Les policiers ne se mêleront pas de tout ça.
Dans la voiture, il y eut un mouvement. La mère bougeait encore. Si Lisa voyait ça, elle ne le suivrait pas de gré et elle pourrait utiliser son pouvoir pour ne pas le suivre. Or ça serait très embêtant. Il sortit un couteau avec sur le pommeau le même symbole que sur le papier. Il lui trancha la gorge.
Il était maintenant l’heure de partir.
Il retourna vers le camion, se mit au volant et démarra.

À suivre dans L'Alerte du Devin...

L’Alerte du Devin

Leurs yeux étaient bleus, plus bleus que la mer, plus bleus qu’un ciel sans nuages.
Et ils étaient blonds, à un tel point qu’ils en étaient presque blancs.
Gwen et Laure. Deux jumeaux. Un garçon et une fille. Tous deux aussi blonds l’un que l’autre. Leurs yeux étaient identiques à ceux de l’autre. Et tous deux avaient le teint assez pâle.
Gwen était en position de méditation. Il fermait les yeux. Il pouvait voir le passé, le présent et le futur.
Mais ce n’était pas aussi simple. Des fois, il avait des visions très claires, mais il pouvait aussi avoir des visions qui, à première vue, ne voulaient rien dire.

Tout d’abord, il vit une maison en flamme. Un garçon en sortait. Pour aller plus vite, il allait tout droit et passait au travers des arbres sur son chemin.
Ensuite, la vision lui montra un homme d’une trentaine d’années avec un revolver à la main. Des hommes avec des mitraillettes le poursuivaient. L’homme tira sur eux et devint transparent. Puis, il disparu.
Enfin, il vit un camion. Un homme en blouson avec des lunettes noires le conduisait. À côté de lui, il y avait une jeune fille. Elle dormait.
Gwen vit ensuite l’arrière du camion. Il n’y avait rien. Puis, lentement, un dessin apparut. C’était une étoile à six branches, dont celle du haut formait un P. Le tout était dans un cercle.
Le dessin brula. À l’intérieur des flammes, Gwen vit quelqu’un en cravate qui tenait un pistolet et tuait des gens, hommes, femmes, enfants, un par un. Il avait un sourire sadique. Il se transforma soudain en une sorte de démon : il cracha du feu, foudroya tout le monde, souleva un rocher énorme par la force de ses pensées et le jeta en l’air. Puis tout s’effondra.
Plus rien.

Gwen ouvrit les yeux d’un coup et tomba en arrière. Il poussa un cri quand sa tête cogna le sol. Laure s’approcha de lui et l’aida à se relever.
–Qu’as-tu vu ?
–Pourrais-tu envoyer un message à tous les Bannis par la pensée ? Sinon, nous sommes perdus.
–Je… Je peux essayer mais ça prendra du temps.
–Bien. Il faut demander à Henry de les localiser.
–Mais… Pour quoi faire ?
–Nous sommes en danger. Nous tous. Tous les Bannis.
Henry habitait une petite cabane, dans la forêt. Il avait 46 ans. Son pouvoir était très utile car il pouvait détecter les Bannis. Tous. Où qu’ils soient.
–Henry !
Henry se retourna vers les jumeaux. Il avait des petites lunettes et des cheveux bouclés.
–Ça alors ! Les jumeaux ! Alors, quoi de neuf ?
–De sérieux ennuis. Tu dois détecter tous les Bannis. Laure leur enverra des messages par la pensée pour qu’ils viennent ici.
–Quand je pense que je me fais commander par un gamin de 11 ans… Enfin, les ordres sont les ordres, n’est-ce pas ?
Il ferma les yeux.
–Ça y est ! J’en ai un !
Il prit son ordinateur et alla sur un logiciel dont seul lui et les jumeaux connaissent l’existence.
–Alors… Il s’appelle Karim… 14 ans… Et il est en Algérie… Le voilà !
Il tourna l’ordinateur vers Laure. Elle pouvait voir le visage de ce Karim et ainsi communiquer avec lui. C’était la condition de son pouvoir.
–Dans quelle situation est-il, en ce moment ? Est-il poursuivi ? Capturé ?
–Non, je dirai qu’il est plutôt… En train de dormir. Chez lui. Et il fait chaud.
–D’accord. J’y vais.
Pendant de longues heures, Laure envoya des messages. Il y eu un cas spécial, même : une certaine Lisa qui était en train de se faire kidnapper.
–Lisa ! appela Laure.
–Qui me parle ? demanda Lisa, dans son camion.
–Tu es en train de te faire enlever. Il faut absolument que tu t’échappes.
–Hein ? Vous mentez !
–Non. Une fois échappée, va au sommet de la tour Eiffel. Je te redonnerai des instructions.
–Comment savez-vous que je suis en France ?
–Fais-moi confiance. Au sommet, tu trouveras d’autres personnes. Vous serez quatre. À ce moment là, nous nous retrouverons.
–Qui êtes-vous ?
–Une sorte de petite sœur.
En tout, il y avait 500 Bannis. Mais une bonne vingtaine avaient été tués depuis peu. Avant qu’il y ait de nouveaux massacres, il fallait réunir les autres.
500. Le temps de les localiser, de les identifier, de les contacter… Cela prit 2 jours entiers.
–Pas trop fatiguée ? demanda Gwen à sa sœur, le délai passé.
–Un peu… Il n’y en aura pas plus de 200 qui viendront.
–Tu crois ?
–Ça se sent quand ils sont convaincus, quand ils ne veulent pas venir, qu’ils ne peuvent pas ou qu’ils ont peur. Ça se sent.
–Ceux que ne viennent pas seront bientôt morts.
–Nous pouvons les localiser, leur envoyer des messages, les protéger… Mais nous ne pouvons pas les obliger à venir. Pas d’ici, en tout cas.
Gwen acquiesça. Il laissa sa sœur dormir sur le canapé et remercia Henry.
Il retourna dans sa maison et médita à nouveau.
Il vit de nouvelles visions de sang, de mort. Et c’était de plus en plus proche.
Et toujours ce symbole, l’étoile à six branches avec un P à la place de la branche du haut.
En méditant plus longtemps, en réfléchissant mieux sur les visions, il commença à comprendre. Il comprit ce que signifiait le symbole et pourquoi les Bannis étaient pourchassés pour être tués.
Il comprenait tout.

À suivre dans Evasion Impérative...

Super, vraiment super, même excellent ! Après, y a quelque erreur, dont l'intrigue très vite balancé avec Lisa et Lisa qui s'en fout d'avoir tué sa voisine, mais après c'est vraiment bien ! Excellent !

Et je peux pas m'empêcher :

Koopadus a écrit :

–Ecoute, je… Je suis prêt à t’aider, proposa Arcand. Je t’emmène dans mon camion et tu viens chez moi.

Je t’emmène dans mon camion

Il a aussi proposé des bonbons ?

Oui, pour Lisa, j'ai été un peu coincé… Mais bon, j'ai réussi à m'en sortir !

Et pour les bonbons… Euh…

Évasion impérative

Peter n’avait eu aucun mal à semer ses poursuivants : son pouvoir lui permettait de devenir invisible. Il avait tant envie de tuer ces gens, eux qui avaient tué sa femme, ses enfants !
Mais il su qu’il devrait le faire plus tard, avec du renfort. Le message télépathique l’avait aidé à comprendre qu’il n’était pas seul. Ils étaient nombreux. Et il fallait que tous se rejoignent à un endroit précis. Et cet endroit, il n’était qu’à 18km d’ici.
Il n’y avait plus qu’à faire de l’autostop et espérer.

***

Karim n’avait pas cru un mot de ce que cette fille lui avait dit.
Bon, certes, elle avait un pouvoir, sa télépathie en était la preuve. Mais qu’il y ait des gens qui voulaient sa mort…
Et puis, même s’il le voulait, comment expliquer ça à ses parents ? Ils ne voudraient jamais !
Bien que ça n’en n’avait pas l’air, il prit ça comme un canular.
C’est seulement 2 heures plus tard que des porteurs d’eau passèrent devant sa maison. Karim n’en avait jamais vu autant. Le plus étrange, c’est qu’ils n’avaient pas l’air de venir d’ici : leurs peaux étaient blanches, nullement bronzées, et ils n’étaient pas habitués à cette chaleur (cela se voyait à la quantité de sueur qui s’échappait de leurs fronts). On aurait dit qu’ils étaient arrivés hier…
Soudain, chacun sortit une arme de son seau d’eau. Karim eu tout juste le temps d’esquiver les coups de feu.
–Je vous rappelle que c’est moi qui dois le tuer ! dit celui de devant. Vous devez seulement le neutraliser.
Etait-ce le chef ? Peu importe. Vite, il fallait prévenir ses parents !
Evidemment, ils ne l’ont cru qu’à l’instant où un sabre sortit du corps de son père. Il regarda une dernière fois son fils et murmura :
–Fuyez !
Alors ils s’enfuirent.
–Maman ! Enlève ton voile ! Il te ralentit !
–Mais Allah…
–Désolé mais l’heure n’est pas à la religion.
Elle enleva donc son voile et rattrapa son fils.
–Il faut gagner l’extérieur ! lui cria Karim.
–Pourquoi ?
Elle eut pour seule réponse un coup de feu dont la balle se logea dans la jambe de son fils. Elle le porta en lui promettant :
–D’accord, nous irons à l’extérieur.
Elle passa par la fenêtre et demanda :
–Quel est ton plan, maintenant ?
Karim rassembla ses dernières forces et un aigle arriva à leur hauteur.
–Il faut monter sur lui !
L’aigle s’envola. Les mitraillettes tirèrent leurs dernières balles. Karim siffla et une troupe de dromadaires fonça sur les agresseurs. Les coups de feu cessèrent.
–Où allons-nous, maintenant ?
Karim la regarda et dit :
–Chez les Bannis.

***

Lisa avait agi tout de suite après le message. Au fond, c’était logique : pourquoi cet homme tenait tellement à la prendre sous son aile ?
Elle forma une boule de feu dans ses mains et sans réfléchir, la lança dans le visage du conducteur.
Lisa est comme ça : elle agit et elle réfléchit ensuite. Evidemment, son kidnappeur hurla de douleur et fit tomber à son tour son camion dans le ravin.
Lisa réfléchit. Que faire ? Ses pouvoirs ne pouvaient pas l’aider. Quoique…
Là ! Une branche !
Elle pris un drap qu’elle avait repéré sous son fauteuil et sauta par la portière. Elle réussit à s’accrocher à la branche. Elle put voir une explosion tout en bas.
Ensuite, elle essaya le principe de la montgolfière : elle mit le drap au dessus d’elle et souffla du feu pour le faire monter. Elle réussit seulement à bruler le drap, le lâcher et se raccrocher à la branche.
Il fallait donc se résoudre à l’escalade.

***

Léo n’avait rien à perdre. Cela faisait trois jours qu’il s’était caché dans les bois et il devait faire quelque chose. Et la seule chose à faire était de rejoindre les gens comme lui, comme indiqué dans le message.
Il se leva et partit. Direction : la tour Eiffel.

À suivre dans Le Secret de La Tour Eiffel...

Alors Karim reçoit un message par télépathie et il prend ça pour un canular ? Ok !

Et Lisa, lorsque le camion tombe dans le ravin, elle sort tranquillement ? bon, ok...

Ouais, j'attends la suite !

mariofanfic a écrit :
Alors Karim reçoit un message par télépathie et il prend ça pour un canular ? Ok !

Il croit sûrement qu'il rêve ! Ou alors que c'est à cause de la chaleur, il entend des voix, comme Jeanne d'Arc…

mariofanfic a écrit :
Et Lisa, lorsque le camion tombe dans le ravin, elle sort tranquillement ? bon, ok...

Quand ta vie est en danger, tu tente le tout pour le tout ! Regarde James Bond et Indiana Jones ! Et puis elle sort pas tranquillement, elle saute !

T'es un peu con, non ?
Ou alors c'est moi…
Du coup, ça veut dire que tu as aimé ou pas ?

Si j'ai aimé ! C'est juste quelque fois incohérent !

Ah bon ?

C'est vrai que des fois je bloque, et du coup j'arrive à trouver une sortie… Étrange.

Pour le canular par télépathie et le "Tu viens dans mon camion ?", c'est un peu bizarre mais quand Lisa sort de la voiture, c'est possible !

Faut du courage, c'est tout.

Le Secret de La Tour Eiffel

Quand Léo est arrivé au sommet de la Tour Eiffel, il y avait déjà trois autres personnes : un enfant, un peu plus jeune que lui, et deux adultes, une femme et un homme.
La femme et l’enfant étaient Métis, et avaient l’air fatigués. L’homme, lui, était châtain et barbu.
Va au sommet de la Tour Eiffel. Vous serez quatre.
Léo s’approcha.
–Bonjour.
L’homme barbu leva la tête et l’observa, méfiant.
–Salut.
–Depuis quand êtes-vous là ? demanda Léo.
–Je suis arrivé en premier, puis ils sont arrivés.
L’autre enfant se leva. Léo remarqua un gros bandage à sa jambe. Il se présenta :
–Je m’appelle Karim. Et voici ma mère, Myriam. Nous venons d’Algérie.
–C’est loin ça ! Vous êtes venu comment ?
–En oiseau.
–Hein ?
–Je m’appelle Peter, intervint l’homme. Moi, j’ai fait de l’autostop. Et toi, comment es-tu venu ?
–J’ai pris un car.
–Tu avais des sous sur toi ? s’étonna Karim.
–Non, je suis passé sans payer, pendant qu’il roulait, en passant à travers la porte. Avez-vous été attaqués ?
–Oui, dit Myriam. Même que… que…
Elle éclata en sanglot. Karim se rapprocha d’elle pour la consoler. Peter reprit :
–Son mari a été tué. Moi, c’est ma femme et mes enfants qui ont été massacrés. (Une larme coula sur sa joue) Et toi, qui as-tu perdu ?
Léo hésita.
–150 camarades. Ils ont fait exploser l’orphelinat dans lequel j’étais.
Il y eu un moment de silence. Au bout de quelques minutes, Léo intervint :
–Nous sommes quatre ! Il ne doit pas se passer quelque chose ?
–Ma mère n’était pas censée être là, répondit Karim. C’était la seule chose à faire.
–Un autre Banni doit arriver ici, indiqua Peter.
–Quand arrivera-t-il donc ?
–On ne sait pas.
Le silence revint.

Il était 4h du matin et il pleuvait quand Lisa arriva au sommet. Elle avait fait beaucoup d’escalade : d’abord au ravin, et comme, évidemment, la porte d’en bas était fermée, il fallait escalader la tour. Elle mit 48 minutes à arriver en haut. Elle vit quatre silhouettes dans la pénombre, puis elle fit un gros bruit en tombant sur le sol.

Tous firent le même rêve. Il y avait deux enfants, un garçon et une fille, avec les mêmes cheveux blonds, les mêmes yeux bleus, le même teint pâle. Ils étaient côte à côte.
–Vous êtes enfin réunis, dit le garçon. Je m’appelle Gwen, et voici ma sœur jumelle, Laure. Ecoutez ce qui va suivre. Une fois réveillés, un de vous devra monter sur l’antenne et planter le bout dans son doigt. L’antenne reconnaît le sang des Bannis et c’est ainsi que le passage s’ouvrira.
–Vous aurez ensuite à peu près 30 secondes pour passer par la porte formée, reprit Laure. Si vous ne faîtes pas vite, la porte se refermera. Et une porte ne peut être utilisée qu’une fois par trimestre.
Lisa intervint :
–Attendez ! Je me suis enfuie en laissant mon kidnappeur pour mort mais en escaladant, je me suis rendue compte qu’il avait appelé du renfort avant de mourir. Alors dépêchez-vous de nous réveiller, vite !
–Aucune importance, la rassura Laure. Ce rêve dure dans vos esprits quelques minutes, mais il ne dure qu’une fraction de seconde dans le monde réel. À trois, vous vous réveillerez. Un seul d’entre vous doit monter sur l’antenne, pour ne pas risquer de la casser. Si elle se casse, vous n’aurez plus aucune chance de nous rejoindre et d’être en sécurité. Êtes-vous prêts ?
–Je monterai sur l’antenne, d’accord ? lança Peter. J’irai vite, ne vous en faites pas.
–Laure vous transmettra par la pensée le décompte, ainsi, vous saurez combien de temps il vous reste, dit Gwen. Maintenant, il est temps de revenir à la réalité. Un, deux, trois.

Seule Myriam dormait encore. Ne faisant pas partie des Bannis, elle n’avait pas fait le rêve. Karim la réveilla et Peter escalada l’antenne. La pluie n’arrangeait pas les choses. Léo se dirigea d’un côté de la plate forme et Lisa de l’autre.
–Là ! cria Léo.
Lisa le rejoignit.
–Ils se rapprochent !
Peter s’arrêta, fourra sa main dans sa poche et en sortit le revolver qu’il avait utilisé contre les assassins de sa famille.
–Tenez !
Il le lança aux autres. Mais l’arme tomba sur la rambarde de la plateforme et rebondit du mauvais côté.
–Merde !
–Si ça peut te consoler, ton flingue a assommé un de nos poursuivants ! lui cria Léo.
–Gna gna gna…
Peter continua sa montée et arriva au bout. Il voyait ses coéquipiers donner des coups à leurs adversaires.
–Attention, 30 secondes, pas une de plus !
Il enfonça son doigt dans l’antenne. La pointe lui traversa entièrement le doigt et l’ongle. Il eu très mal et retira vite son doigt. Il lâcha l’antenne et tomba sur le sol avec fracas.
D’un coup, il y eu une lumière bleue qui les aveugla. Puis une porte se forma.
–Aaarh ! Bougez-vous ! Prenez la porte ! leur ordonna Peter.
Dans leurs têtes, il y eu un décompte :
30, 29, 28, 27, 26…
–Vite !
Léo aida Peter à se relever puis ils se dirigèrent vers la porte. Il avait le bras cassé.
19, 18, 17…
Un des hommes en noir arriva sur la plate-forme. Il sortit sa mitraillette et des coups de feu éclatèrent.
–À couvert !
Myriam sauta sur les enfants puis rampa jusqu’à l’agresseur. Elle lui fit un croche-pattes, lui prit son arme, le rattrapa et le jeta sur ses collègues, toujours en train d’escalader.
Elle appuya sur la détente et tira sur les adversaires.
12, 11, 10, 9, 8…
–Passez !
Karim était étonné par les prouesses de sa mère. Il reprit ses esprits et suivit les autres.
Un des assassins courra vers la lumière bleue. Elle avait la forme d’une porte et était en train de disparaître. Il courut de plus belle et tout en préparant son revolver, sauta dans la porte, qui se referma 2 secondes plus tard.

L’agresseur eut tout juste le temps de sourire et de savourer sa victoire avant qu’une flèche ne se plante dans son crâne. Son sourire se transforma en une grimace et il tomba.
Léo, Lisa, Peter, Karim et Myriam tournèrent la tête. Laure tenait un arc et avait un carquois dans son dos. Son frère, Gwen, était juste derrière elle, une dague dans chaque main.
Laure baissa son arc, fit un petit sourire et les deux jumeaux prononcèrent en même temps :
–Bienvenue à Asgard.

À suivre dans La Loi du Dernier Souffle...